Préambule

Je m’appelle Virginie, j’ai 51 ans. J’ai été mariée pendant 20 ans au père de mes 2 enfants. J’ai eu des histoires avant, j’ai eu des histoires après. Des histoires amoureuses. Quelques grandes histoires d’amour. Et des histoires un peu foireuses, disons-le, qui, à première vue, pourraient plus me donner envie de plonger la tête dans le sable façon autruche dans l’Age de glace, que de les raconter ici.

J’ai 17 ans et je viens d’embrasser un garçon pour la première fois. C’est le grand frère d’une de mes meilleures amies. Il a 2 ans de plus que moi, il va au lycée et sa chambre est nichée sous les toits. Ce n’est pas le premier garçon qui fait battre mon cœur. Ma première histoire d’amour est née dans une classe de maternelle. Il est par contre le premier avec qui j’ai un contact physique.

Depuis ce premier baiser, les hommes sont entrés dans ma vie et ils n’en sont jamais ressortis. Pendant longtemps plus par besoin, par dépendance même, que par pure envie. Tu penses bien que je ne l’ai pas compris tout de suite. C’est le travail de toute une vie que de se comprendre. Et moi, ma compréhension, elle passe en grande partie par la relation à l’autre.

Alors what ? Et bien ces histoires, ces rencontres, ces amours, ce sont toutes des expériences au travers desquelles je me suis construite. Je suis un être relationnel, émotionnel, sensible. Je suis une âme incarnée dans un corps physique pour goûter la vie. Je suis une femme, comme toi, enfin, si tu es une femme bien sûr. Je suis un être humain, comme toi, ça c’est sûr, à moins que tu ne sois l’un des robots de Google en train de scanner ma page (si c’est le cas, merci de bien me noter dans tes classements 🙏). J’aime les êtres humains et quand il s’agit d’amour, j’aime les hommes.

Mes histoires sont banales et en même temps uniques. Parce que je suis unique, comme toi.

Ici je vais te parler d’amour. D’amour A majuscule et a minuscule. D’amour amoureux. D’amour du cœur, du corps, de l’âme. D’amour fantasme et de son pendant, la réalité.

Tu m’as lu jusqu’ici ? Merci. Merci à toi de me lire et merci à celle qui a généré en moi le déclic pour écrire mes histoires.

Je vais te dire comment tout a commencé.

C’est une journée un peu particulière. Nous sommes l’une et l’autre enfermées chez nous pour cause de Covid avec des symptômes variés. Aphone, c’est par écrit que je lui confie les conclusions de ma dernière relation -qui n’a pas vraiment eu le temps d’être amoureuse- à laquelle je viens de mettre un terme quelques jours plus tôt. Elle me répond, je la cite : « C’est stupéfiant tu pourrais écrire un livre avec tous les exemples vécus !! Écris.... tu es douée, c'est toujours justement analysé et pertinent ». J’avoue j’ai rougi et à l’idée que tu lises ça, je rougis à nouveau.

Elle, c'est mon amie, nous sommes tombées en amitié l’une pour l’autre comme on tombe amoureux. Love at first sight. C’était il y a six ans. Six ans d’une amitié profonde. Je partage tout avec elle. Il n’y a pas un sujet dont nous ne pouvons parler. Nous nous accueillons l’une l’autre comme nous sommes, sans jugement. Nous nous soutenons et nous nous réjouissons l’une pour l’autre. Plusieurs fois en riant je lui ai dit que si j’aimais les femmes je l’aurai déjà demandé en mariage.

Mais revenons à mes histoires d’amour. Avec sa remarque, mon amie avait planté une petite graine dans ma tête et je sentais déjà quelque chose s’éveiller en moi. L’élan de l’écriture. Il fallait que ça sorte ! C’est un besoin viscéral d’écrire. Voir les mots s’aligner les uns après les autres sur ma page, les idées prendre forme. Il y a quelque chose de jouissif dans l’écriture, quelque chose de physique.

Coincée chez moi en mode « covid, pyjama, plaid, Netflix » je saisis cette envie au vol, ouvre un nouveau document sur mon ordinateur et commence à écrire. J’y prends plaisir et cela amène un rayon de soleil dans cette journée morose. J’envoie spontanément mon premier texte à mon amie pour avoir son retour. Il est pertinent et constructif. Encourageant aussi.

Je me nourris de ses remarques et nous continuons à échanger. Cela devient comme une grande marmite dans laquelle chacune lance ses idées pour en faire un subtil et savoureux mélange. Cette partition à quatre mains nourrit notre esprit, touche notre âme et nous unit encore plus profondément. Je continue à écrire, c’est fluide. Heureusement que je maîtrise la dactylographie car les idées se bousculent dans mon esprit et ma vitesse de frappe est mise à rude épreuve !

Es-tu prête pour la suite ?

(ou prêt ? Qui que tu sois et quelle que soit la façon dont tu te présentes au monde, tu es la bienvenue, c’est juste que je ne maîtrise pas l’écriture inclusive 🙏 et que j’en ai assez de suivre la règle que j’ai apprise quand j’étais petite fille « le masculin l’emporte sur le féminin » -pour moi personne ne l’emporte sur personne- donc je vais avoir tendance par moment à m’adresser à toi au féminin … j’espère que ça sera ok pour toi 🤍).

La suite donc, ce sont des histoires. Les miennes. Les tiennes peut-être ? Des histoires d’hommes et de femmes qui se rencontrent et qui relationnent. La première que je vais te raconter est née sur Meetic et a duré trois semaines. Inutile de passer 10 ans avec une personne pour comprendre des choses. Il se cache des pépites dans les plus courtes histoires.

💛 🧡 ❤️

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J'écris et offre mes histoires avec le coeur 😊

Virginie